top of page

MERCOSUR, tu nous tues !

  • Isaac Woerlen
  • 8 déc. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 déc. 2024


ree

Le boeuf sud-américain dévore la fierté française


La scène est plantée : d’un côté, les fiers agriculteurs français en blouse blanche, prêts à tout pour défendre leur terroir sacré. De l’autre, le MERCOSUR, cet ogre sud-américain débarquant avec des barbecues XXL et des normes environnementales qui feraient pleurer un panda. MERCOSUR - Massacre Européen Réduisant nos Contrées Opprimées au Silence et à l’Uniformisation Réglementaire. Oui, le combat est biaisé.


La forêt amazonienne : Un steakhouse à ciel ouvert


Vous pensiez que l’Amazonie était le poumon de la planète ? Non. C’est désormais une salle de banquet géante où bœufs et bulldozers dansent la samba. Depuis 1970, près de 20 % de la forêt a disparu (2 fois la surface de la France), mais pas de panique : le MERCOSUR promet des compensations climatiques… probablement sous forme de bières fraîches et de football. Pendant ce temps, nos agriculteurs doivent prouver que leur fumier est biodégradable. Vive l’égalité des chances !


Clauses Miroirs : Un reflet déformé


Les fameuses clauses miroirs, cette trouvaille marketing des politiques français. L’idée serait d'obliger le MERCOSUR à appliquer nos normes environnementales et sanitaires. Belle utopie : l’accord a autant de chances d’être respecté qu’un régime alimentaire pendant les fêtes.


Nos éleveurs doivent respecter des règles draconiennes, pendant que le MERCOSUR – ou devrais-je dire le jeu du Massacre Européen Réduisant nos Contrées Opprimées au Silence et à l’Uniformisation Réglementaire – envoie des steaks dopés comme s’il s’agissait d’un Tour de France alimentaire.


Le Camembert versus le fromage spray


Le pire dans cette histoire ? La France pourrait voir son patrimoine culinaire dilué. Imaginez un monde où le camembert est remplacé par du cheddar industriel et où le vin se résume à du rosé aromatisé à la fraise. Oui, ça fait froid dans le dos. Mais apparemment, sacrifier le "Made in France" est un prix acceptable pour quelques milliards d’euros de commerce international.


Les politiciens : Une chorégraphie bien répétée


Sur la scène publique, nos élus pourripathes jouent leur meilleur numéro de défenseurs du terroir. "Nous n’accepterons jamais que nos agriculteurs soient sacrifiés sur l’autel du libre-échange", déclarent-ils avec une main sur le cœur. Et avec l’autre main ? Ils signent les accords à Bruxelles, tout en espérant que personne ne lira les petites lignes. Une trahison subtile, mais efficace.


Dans ce contexte, le MERCOSUR reste un parfait symbole de cette dualité : Massacre Européen Réduisant nos Contrées Opprimées au Silence et à l’Uniformisation Réglementaire, encore une fois.


Heureusement, tout n’est pas perdu. Les entreprises françaises, ces véritables moteurs de l’économie, ne se contentent pas de pleurnicher. Elles innovent, s’adaptent, et cherchent à transformer cette concurrence déloyale en opportunité. Exportation de produits haut de gamme, diversification des marchés, agriculture durable : voici les vraies réponses au MERCOSUR. Mais encore faudrait-il que l’État arrête de leur mettre des bâtons dans les roues.

ree

Le grand débat bistrot 2.0


Sur les réseaux, c’est l’émeute. Entre les défenseurs acharnés du terroir et les partisans du commerce international, le ton monte. Les threads ressemblent à un joyeux mélange entre un débat sur la baguette parfaite et une guerre civile numérique. Mais ne vous inquiétez pas, la France se porte toujours mieux quand elle râle.


Le MERCOSUR, c’est un peu comme un mauvais film : un scénario absurde, des acteurs douteux, et une fin prévisible. La France est coincée entre son amour du terroir et les diktats de la mondialisation. Mais une chose est sûre : si nos politiques continuent de jouer les équilibristes, le prochain banquet risque de ressembler à un fast-food géant, avec des steaks de bœuf sud-américain et des serviettes en papier imprimées "Made in MERCOSUR".



 
 

Contacte-nous (uniquement si tu n'es pas pourripathe)

Merci pour votre envoi

bottom of page