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Ségolène Royal : un cas sévère de THC.

  • Isaac Woerlen
  • 7 sept. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 nov. 2024

Symptômes bruyants, résultats navrants, et traitements d’attaque pour réveiller la conscience citoyenne.


Consultons ce cas de pourripathlogie congénitale : notre patiente est diagnostiquée avec un THC sévère (Tyrannie Hédoniste Contrôlée). Atteinte d’une fièvre "solaire" aiguë, sur un coup de tête, elle a dilapidé cinq millions d’euros de deniers publics pour une route dite révolutionnaire...

Voici le verdict clinique. La THC agit comme un puissant hallucinogène qui déconnecte ses victimes de la moindre réalité financière. Le sujet, en proie à des "shoots de luxe" réguliers, développe une vision profondément déformée du bien commun. Voici les symptômes courants :


  • Dilapidation compulsive : chaque projet inutile devient soudain une priorité nationale.


  • Empathie sélective : sensible à ses propres besoins de confort mais étrangement indifférente aux attentes des citoyens.


  • Justification extrême : capable de rationaliser tout caprice au nom de "l'efficacité professionnelle" ou du "bien-être collectif".


En somme, la THC fait du contribuable le financier involontaire de plaisirs égocentriques personnels, habilement maquillés en exigences de service.


Symptômes initiaux : flambée d’égo et extravagance administrative


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L’anamnèse de notre patiente débute en décembre 2016. La pourripathe descend la route solaire de Tourouvre-au-Perche avec l’enthousiasme d’une reine, un manteau fuchsia qui défie le gris du ciel normand, et surtout une confiance en béton armé – ou plutôt en panneaux photovoltaïques.

Le ton est donné : la route va illuminer la Normandie et la France entière ! Sauf qu’en sept ans, elle a illuminé… le bal des contribuables floués.


Il faut dire que la « route solaire » souffre très vite de complications techniques alarmantes : les panneaux se décollent, la route devient un tambourin géant sous les pneus, les habitants frôlent l’attaque auditive. Pour ce désastre, la facture grimpe à cinq millions d’euros, avec, en retour, une production électrique équivalente à celle d’une lampe de poche.


Diagnostic sans appel : une hémorragie budgétaire aussi spectaculaire qu’inutile


L’analyse budgétaire révèle un bilan affligeant. Au lieu de produire les 280 000 kWh annuels promis, la route a offert aux contribuables normands un concert de cliquetis et quelques kWh symboliques. À 8 000 euros de revenus pour trois ans, le rendement n’est pas juste faible : il est risible, grotesque, et digne d’un prix spécial aux Oscars du gaspillage.


Devant un tel raté, il est de mon devoir de prescrire un traitement de choc à notre patiente, pour tenter d’enrayer cette débandade idéologique.


Traitements thérapeutiques d’urgence : des remèdes plus que mérités


Voici donc les soins intensifs que nous recommandons à cette malade atteint de pourripathie aiguë. Chaque prescription a été pensée pour traiter le mal à la racine, avec une bonne dose de pédagogie… et d’humiliation.


  1. Travaux d’intérêt général en condition réelle

    Bottes, balai, et pelle en main, la ministre devra passer une semaine en immersion sous le crachin normand à nettoyer les débris de son projet phare. Elle découvrira par elle-même les délices de l’entretien photovoltaïque sous la pluie, et constatera, entre deux flaques de boue, ce qu’implique une innovation aussi ridicule qu’un panneau solaire… au sol. Rien de tel pour remettre un peu de bon sens dans cette idéologie trop lumineuse.


  2. Guide touristique permanent de la « route de l’échec solaire »

    Une affectation à vie comme guide touristique de la route de l'échec scolaire... euh solaire..., qui pourrait être rebaptisée la « Route des Contribuables Floués », semble appropriée. En manteau fuchsia et sourire contrit, elle mènera des groupes de citoyens abasourdis par l’ampleur du fiasco, en expliquant chaque joint décollé, chaque mètre de panneaux inutiles. Une bonne manière d’assumer, au moins, l’étendue de son chef-d'œuvre du gaspillage.


  3. Cure de commentaires citoyens

    Pour renforcer le traitement, un séjour immersif dans les commentaires de citoyens excédés est prescrit. Pendant une semaine, elle devra lire chaque commentaire, chaque insulte, chaque note d’indignation postée sur les réseaux sociaux, en pleine conscience des effets de ses décisions. Rien de tel qu’une cure d’avis non filtrés pour soigner la mégalomanie budgétaire et remettre les pieds sur terre.


  4. Dispenser un cours de rattrapage budgétaire

    Si elle tient tant à inspirer la jeunesse, elle devra le faire en toute humilité, en donnant des cours intitulés « Comment gaspiller 5 millions d’euros en trois ans : leçons pratiques et erreurs à éviter ». Devant une salle remplie de contribuables et de jeunes gens, elle pourrait raconter par le menu l’aventure de la route solaire, histoire de leur apprendre ce qu’il ne faut surtout pas faire quand on a accès à des fonds publics.


  5. Un mémorial de la honte

    Enfin, pour clore la thérapie, un hommage s’impose. La route rebaptisée la « Route des Contribuables Floués », aura une plaque rappelant le coût astronomique de cette idée qui n’aura jamais brillé que dans les discours. Ainsi, les citoyens n’oublieront jamais que cinq millions d’euros ont été aspirés dans un projet au succès aussi incertain que la météo normande.


Prognostic et suivi : un cas clinique pour les générations futures


Ce dossier clinique devra être suivi de près. Chaque contribuable floué a le droit de surveiller de telles ambitions dépensières et d’exiger des comptes. Car si l’innovation est parfois nécessaire, elle n’a pas à se transformer en gouffre financier où se perdent l’argent et la patience du citoyen.


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