Bayrou, 60 ans d'immobilisme

Dans une France assoiffée de renouveau, qui rêve d’une étincelle de modernité pour allumer un brasier de changement, Emmanuel Macron vient de jeter un seau d’eau tiède sur ces espoirs. Le choix du nouveau Premier ministre ? François Bayrou, l’homme aux 60 ans de carrière politique, une longévité presque suspecte, digne des arbres millénaires ou des archives poussiéreuses d’un musée oublié.

Le sommelier de l’immobilisme

Sa nomination à Matignon est la preuve ultime que la France est entrée dans une phase de réchauffement... pas climatique, mais politique.

On nous ressert le même plat fade, déjà réchauffé des décennies de Bayrouïsme.

Quand François Bayrou fait ses premiers pas en politique à 14 ans, il semble qu’il ait tout de suite compris l’essence du métier : occuper le terrain sans bouger d’un iota.

Le monde change à la vitesse d’un tweet, mais Bayrou, lui, reste immuable, tel un roc (ou un vieux bibelot oublié dans un grenier).

60 ans d'échecs et de scandales

Ses faits d’armes ? Une carrière marquée par des réformes avortées, des campagnes présidentielles ratées, et des idées souvent aussi modernes qu’un minitel dans une start-up.

• Ministre de l’Éducation nationale (1993-1997) : Un poste où il a tenté, sans succès, de réformer les lois Falloux. Son recul face à la pression de la rue est aujourd’hui enseigné en école de management comme un chef-dœuvre de capitulation.

• Trois candidatures présidentielles ratées : Bayrou a couru après l’Élysée comme un hamster dans une roue, sans jamais en descendre.

• L’affaire des assistants parlementaires : En 2017, le scandale qui l’a contraint à démissionner après un bref passage au ministère de la Justice a prouvé qu’il pouvait passer à l’action... mais pas dans le bon sens.

Epinglé en direct

Les réactions sur les réseaux ne se sont pas fait attendre. Entre moqueries et consternation, Bayrou a reçu un accueil digne d’un retour d’un vieux chanteur des années 70, avec des messages imaginaires qui auraient pu être réels :

• @CyniqueDeService : "Bayrou à Matignon, c’est comme un vin bouchonné qu’on nous ressert : il a vieilli, il est imbuvable, mais il est là."

• @IroniqueEtFatigué : "Bayrou Premier ministre ? J’ai cru que c’était une rediffusion des années 90 sur Arte."

• @ToujoursLàJamaisUtile : "Haut fait politique... 60 années de vide nous contemplent."

• @VintageEtFutile : "Bayrou, c’est ce politicien qu’on garde comme une photo jaunie dans un album : inutile mais difficile à jeter."

• @AvenirBloqué : "Avec Bayrou, on ne fait pas que reculer. On creuse pour être sûr d’être bien coincés."

  
  

L'homme du passé pour un avenir sans surprises

Bayrou est à la politique ce que le magnétoscope est à la technologie : dépassé, bruyant, mais toujours là pour les nostalgiques. Agrégé de lettres classiques à 24 ans, il maîtrise l’art des belles phrases, mais il reste surtout un maître en conjugaison... de l’inaction. "Je promettrai, tu espéreras, ils attendront", voilà sa devise.

Pour un pays qui réclame des réformes audacieuses, des solutions modernes et une vision d’avenir, nommer Bayrou Premier ministre, c’est comme choisir un cheval à bascule pour gagner le Prix d’Amérique. Rien ne bougera, mais au moins, ça ne tombera pas.

La victoire du statu quo

Avec François Bayrou, l’immobilisme n’est plus un défaut, c’est une stratégie. À 73 ans, et après six décennies de politique, il s’installe à Matignon comme un monument à l’art de ne rien faire.

Pendant que le monde avance, la France, elle, reste figée, fièrement représentée par un Premier ministre qui a traversé les époques sans jamais y laisser une empreinte. À ce rythme, on ne sera pas surpris de voir sa nomination marquée d’un avertissement des agences de notation : "La France : AAA ? Non, AH AH AH."

Et comme le souligne la presse internationale : "La France prouve qu’elle est la championne mondiale du recyclage politique."

Statue vivante

Un jour, sur la place de la République, avec une plaque en dessous où on pourra lire :"François Bayrou : Premier ministre, 0 km parcourus."