L'ESCROC du Front National

Au royaume des pourris, les élus RN fraichement arrivés au Parlement européen n'ont rien à envier à leurs ainés.

Dans l'Affaire des assistants parlementaires du FN, désormais rebaptisé Rassemblement National, nous examinons ici un des hélas trop nombreux cas de syndrome de l’ESCROC (Enlèvement Secret des Contributions Réglées Obligatoirement par le Contribuable).

Le docteur Woe dresse ici un tableau clinique est sombre et implacable.

Nous avons affaire à un groupe de prédateurs pathologiques agissant en bande organisée pour détourner les fonds publics. Ils sont menés par Marine Le Pen et vingt-six collaborateurs, tous accusés d’avoir capté près de 6,8 millions d’euros d’argent européen, censé financer des activités parlementaires, pour nourrir leur propre machine politique en France.

L’ESCROC (Enlèvement Secret des Contributions Réglées Obligatoirement par le Contribuable) est un syndrome pourripathique dévastateur. C'est un cas grave de perversion institutionnelle, transformant le rapport du parti politique aux ressources publiques.

Pour le Rassemblement National, l'argent public est devenu sa propre tirelire, il en vient à le siphonner avec une absence totale de scrupules.

Voici les principaux symptômes de cette affection mentale en phase terminale.

Symptôme 1 : Compulsion pathologique à l’appropriation

Premier symptôme mental de l’ESCROC : la compulsion pathologique à l’appropriation. Le RN a volé des fonds publics, à la manière d’un parasite qui ne peut s’empêcher de ponctionner son hôte. Le détournement de fonds publics, ici chiffré à 6,8 millions d’euros, est astronomique.

Article 432-15 du Code pénal « Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique [...] de détourner [...] des fonds publics ou privés [...] est puni de dix ans d'emprisonnement et de 1 000 000 euros d'amende. »

Symptôme 2 : Déficit massif en conscience éthique

Deuxième symptôme : le déficit massif en conscience éthique. Le RN, atteint du syndrome de l'ESCROC, n'a aucun remords, aucune culpabilité lorsqu’il abuse des fonds publics. Les prévenus de cette affaire utilisent le concept même de « détournement » ou d’« abus de confiance » à des fins partisanes. Ce symptôme va jusqu'à effacer toute notion de devoir envers les citoyens, permettant des actes d'une déloyauté sans limite.

Article 314-1 du Code pénal « L'abus de confiance est le fait par une personne de détourner, au préjudice d'autrui, des fonds [...] qui lui ont été remis et qu'elle a acceptés à charge de les rendre, de les représenter ou d'en faire un usage déterminé. »

La maladie affecte gravement la moralité des élus RN et leur associés, les faisant détourner des fonds publics sans l'ombre d'un scrupule. Le contribuable, pour eux doit payer ; il est docile et corvéable à merci.

Symptôme 3 : Pathologie de dissimulation extrême

Le syndrome de l'ESCROC se double d’une pathologie de dissimulation extrême. Après s’être approprié les fonds, le RN se livre à une mascarade comptable pour dissimuler ses agissements. C’est ici que la capacité de dissimulation devient une maladie : les prévenus opèrent un blanchiment de fraude, masquant l’origine des fonds pour éviter les regards trop curieux de la justice.

Article 324-1 du Code pénal « Le blanchiment est le fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l'origine des biens ou des revenus de l'auteur d'un crime ou d'un délit. »

La dissimulation systématique du RN se transforme en obsession morbide de camouflage : les fonds, une fois captés, sont passés d’un compte à l’autre, noyés dans les dépenses internes, et rendus inaccessibles à la moindre analyse. Une vraie démonstration de prestidigitation comptable.

Symptôme 4 : Immunité totale aux règlements

Dernier symptôme, mais non des moindres : l’immunité totale aux règlements. Les responsables du RN atteint du syndrome de l'ESCROC sont persuadés d’être au-dessus des lois. Les fonds publics n’ont, pour eux, qu’un but : servir leur propre intérêt, quitte à violer toutes les règles qui en encadrent l’usage.

En l’occurrence, ces prévenus semblent avoir allègrement ignoré les lois européennes, comme le Code de conduite des députés européens.

Code de conduite des députés européens « Les députés doivent s'engager dans l'accomplissement de leur mission parlementaire avec diligence, transparence et respect des intérêts financiers des citoyens de l’Union. »

27 co-prévenus pour un pillage collectif

Aux côtés de Marine Le Pen, les 26 autres prévenus complètent ce tableau clinique. Ils sont les pièces maîtresses de cette machination de captation de fonds publics, chacun jouant son rôle dans cette opération de pillage.

• Eurodéputés : Ils gèrent les fonds publics comme une caisse noire partisane au détriment du contribuable.

• Assistants parlementaires : Officiellement employés pour des tâches européennes, officieusement suspectés d'avoir détourné ce temps de travail pour le parti.

• Cadres du RN : Chefs d'orchestre de cette vaste escroquerie, ils mènent une opération de dissimulation organisée, exploitant chaque faille du système pour alimenter leurs ambitions politiques.

Conclusion

Le syndrome de l’ESCROC — Enlèvement Secret des Contributions Réglées Obligatoirement par le Contribuable — est une pathologie mentale qui fait perdre à l’individu tout sens de la moralité face aux fonds publics.

Marine Le Pen et ses acolytes ont érigé cette pathologie en mode de vie. Pour eux, le contribuable n’est qu’un payeur forcé, exploité, et les lois sont des objets décoratifs.

Le pourripathologue dénonce chaque symptôme de cette perversion institutionnelle, pour rétablir le sens de la responsabilité et de l’éthique. L’argent public n’est ni un droit acquis, ni un trésor personnel.

Là où prospère l'ESCROC, l'intégrité s’effondre, et il est grand temps que justice réponde aux déviances de cette pourripathie calamiteuse.