Castets et les camps de la mort
- Isaac Woerlen
- 1 déc. 2024
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 déc. 2024
Le projet diabolique de Lucie Castets.
Il fut un temps où jeune France vivait dans l’insouciance, joyeuse et prospère. Ses citoyens, libres et travailleurs, partageaient le fruit de leurs efforts et vivaient dignement du produit de leurs terres. Mais ce temps est révolu.
Aujourd’hui, jeune France a pris un coup de vieux fiscal. Elle n’est plus qu’une ombre enchaînée, un pays brisé par une répression fiscale oppressive où toute richesse est suspecte, et chaque succès est un crime à expier.
La souffrance y est méthodique, normalisée. La bureaucratie surveille chaque geste, chaque mot, traquant les fautes et les "péchés fiscaux". Gagner trop, investir, posséder, ou même vivre au-delà des normes imposées par l’État est désormais considéré comme un affront. Et pourtant, ce n’est qu’un début.

L’horreur des camps
Inquisition Castets, figure glaciale et méthodique, a un projet macabre.
Fini les funestes prisons où l'on enferme le récalcitrant, le damné ayant voulu trop jouir de son travail sans entièrement acquitter le droit de cuissage de l'État.
Nein ! Inquisition Castets veut un camp de concentration fiscal. Peu lui chaut la simple torture visant à rincer vieille France jusqu'aux os.
Niet ! Aujourd'hui, l'ère est à l'industrialisation. Chaque goutte de richesse sera extirpée, chaque péché fiscal confessé, chaque vie réduite à un pion contributif.
Sous l'œil complice des politiques, élus et autres pourripathes, Castets se sent des ailes. Déjà ils se frottent les mains, prêts à se repaître de la manne que promettent les saignées du vampire fiscal.
Dans ces camps de la mort économique, nos élus, traîtres kapos, sont aux premières loges, se gorgeant du "sang fiscal" des travailleurs pour en jouir jusqu'au petit matin.
Une visionnaire de la douleur mécanique
Inquisition Castets n’est pas une politicienne ordinaire. Froide, ambitieuse, calculatrice, c'est une architecte de la douleur économique. À ses yeux, les méthodes artisanales du passé – audits ponctuels, prélèvements sporadiques – sont dépassées.
Sa vision : une révolution industrielle de l’oppression fiscale, où la souffrance est mécanisée et optimisée pour garantir que rien, ni personne, n’échappe à l’étau.
Au camp de concentration fiscal, chaque citoyen est transformé en rouage, chaque sanction en un produit, chaque confession de péché fiscal en une ressource à exploiter. Elle promet une précision sans précédent : "Chaque citoyen est un coupable en puissance", déclare-t-elle froidement, "et notre devoir est de traquer, punir, et purifier."
Une terreur mécanisée
Le camp imaginé par Inquisition Castets est un chef-d’œuvre dystopique. Organisé en lignes de tortures mécanisées et automatisées, il ne laisse aucune échappatoire.
La ligne d’extraction directe prélève en temps réel les revenus, les épargnes et même les biens des contribuables. Les prélèvements sont instantanés, sans avertissement, laissant les citoyens abasourdis devant la disparition soudaine de leurs moyens de subsistance.
La ligne des sanctions automatisées, elle, analyse chaque action. Une erreur dans un formulaire ? Une déclaration tardive ? Une sanction tombe immédiatement, comme un couperet fiscal.
Mais c’est la chaîne des audits continus qui atteint des sommets d’horreur : un processus ininterrompu où les comptes des contribuables sont passés au crible par des algorithmes sans pitié. Rien n’échappe à leur regard. Chaque chiffre est suspect, chaque dépense est un crime potentiel.
Depuis les lignes de torture, les saignées administrées par le vampire fiscal versent leur "sang" et coulent en ruisseaux pourpres vers l'océan sans fond de la dette publique. Sur ces bords, les élites pourripathes se servent à pleines mains pour assurer leur luxe insolent tandis que vieille France agonise sur sa ligne de mort.
Dans la pénombre du camp, la terreur psychologique est de rigueur : des murmures incessants accusent vieille France de péchés invisibles. "Tu as sûrement oublié quelque chose… Un compte caché ? Une transaction ? Nous le trouverons... nous te retrouverons... haha." Ce lavage de cerveau plonge les citoyens dans une paranoïa totale, brisant toute velléité.
Police secrète et bourreau fiscal
La Gestapo bureaucratique agit comme le maître d’œuvre. Omniprésente, elle surveille, contrôle, et impose des règles impossibles à respecter. La délation, méthode totalitaire favorite, est encouragée. Chaque citoyen vit dans la crainte que son voisin, son collègue, ou même sa famille ne le dénonce pour échapper à la suspicion.
Ceux qui prospèrent sont traqués. Une entreprise réussit ? Une maison est rénovée ? Chaque succès devient une preuve de culpabilité. Les délateurs zélés détruisent tout ce qui pourrait ressembler à une lueur d’espoir.
Quant au bourreau fiscal, il frappe sans relâche, armé de technologies infernales :
Le Fouet des Tranches Progressives, il lacère les revenus tranche après tranche, réduisant les contribuables à l’état de mendiants.
La Scie de l’Exil Poursuivi pourchasse même ceux qui fuient à l’étranger, ramenant leurs biens et leurs âmes dans l’usine.
Le Marteau Vert écrase ceux qui ne se conforment pas aux normes écologiques, détruisant des entreprises entières sous prétexte de sauver la planète.
Le Miroir des Déchus, placé au centre du camp, reflète chaque citoyen en tant que simple colonne de chiffres : un total de dettes, un potentiel de prélèvement.
Le Mur des Règlements Infinis, un écran interactif, force les contribuables à lire des lois qui se contredisent. À chaque tentative de comprendre, une nouvelle règle surgit, plongeant les prisonniers dans un désespoir abyssal.

Révolte
Inquisition Castets n’a pas un projet de prospérité. Elle veut érigé un camp de l'horreur, un lieu de terreur économique où chaque citoyen, chaque entreprise, est réduit à une source de revenu à pressurer.
Ce projet diabolique n’est pas seulement une attaque contre l’économie : c’est une guerre contre l’âme même de la nation.
Dr. Woe appelle à la résistance : briser cette machine infernale, rejeter l’idée que chaque citoyen est coupable par défaut, et retrouver la liberté économique et humaine. Il est encore temps de briser les chaînes. Car un peuple qui cède à la peur, à la culpabilité forcée et à la délation perd son âme avant même de perdre sa liberté.