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Autopsie d'une Chute Politique

  • Isaac Woerlen
  • 15 nov. 2024
  • 4 min de lecture

Introduction : Le cas clinique présidentiel


L'autopsie politique d’un président atteint du syndrome MACRON, révèle une maladie rare mais dévastatrice qui frappe les hautes sphères de l’État.

Ce syndrome combine des symptômes spectaculaires : Machinations toxiques, Arrogance chronique, Compromissions contagieuses, Ruine galopante, Opportunisme rampant et, au final, un Néant abyssal.


Un cocktail explosif qui a transformé une présidence en une tragédie nationale. Préparez vos masques à oxygène, ça va sentir fort.


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Machinations – Quand tout est un calcul


Le patient MACRON a développé une obsession pour les manœuvres et les jeux d’échecs politiques. Son mot d’ordre ? Diviser pour mieux régner. Éclater les Républicains, fragmenter la gauche, agiter l’extrême droite comme un épouvantail : chaque élection a été une occasion pour lui de peaufiner cette stratégie.


Mais voilà, à force de jouer les tacticiens, le syndrome MACRON a transformé la politique en une partie de Monopoly grandeur nature. Les adversaires sont devenus plus forts en réaction, et l’Assemblée nationale s’est transformée en une foire d’empoigne après les législatives de 2022, aggravée après 2024.


Arrogance – Une condescendance maladive


Ah, l’arrogance, ce joyau de la pathologie MACRON. Imaginez un président qui regarde son peuple comme un professeur excédé face à une classe de cancres. « Qu’ils viennent me chercher ! » lors de l’affaire Benalla, ou encore « Traversez la rue pour trouver un travail », une réplique qui restera dans les annales de la déconnexion présidentielle.


Le syndrome MACRON s’accompagne d’une incapacité à entendre les protestations. Les Gilets Jaunes ? Une simple "fronde de râleurs". Les syndicats contre la réforme des retraites ? « Ils ne comprennent pas ce qui est bon pour eux. » Cette arrogance a fracturé la société française, creusant un fossé entre les élites dirigeantes et une population excédée par tant de mépris.


Compromissions – La politique des petits arrangements


Sous le règne MACRON, l’Élysée a pris des airs de club fermé où les proches du président jouissent d’une immunité quasi royale. Gérald Darmanin, accusé de viol, promu ministre de l’Intérieur. Éric Dupond-Moretti, mis en examen, maintenu au poste de garde des Sceaux. Alexis Kohler, empêtré dans des conflits d’intérêts avec MSC, toujours solidement accroché à son fauteuil.


Ces compromissions, loin de renforcer la présidence, l’ont transformée en un bastion de copinage et d’impunité. Chaque scandale balayé sous le tapis a renforcé l’idée d’une justice à deux vitesses, où les puissants ne répondent jamais de leurs actes.


Ruine – Le désastre financier


Et voici la pièce maîtresse du syndrome MACRON : la ruine des finances publiques. À son arrivée en 2017, la dette publique représentait 96 % du PIB. Mais notre patient, adepte du "toujours plus", a propulsé ce chiffre à 112 % du PIB en 2023, soit une dette colossale de 3 000 milliards d’euros.


Le déficit budgétaire, lui, flirte maintenant avec les 6 % du PIB, bien au-delà des standards européens. Une gestion catastrophique qui, loin de relancer l’économie, a plongé le pays dans une fragilité extrême.


Ajoutez à cela une inflation galopante – officiellement de 6 % en 2022, mais chacun sait que 100 € aujourd'hui en donnent bien moins qu'avant – et des salaires qui stagnent.

Résultat ? Le pouvoir d’achat des Français s’effondre, et les classes moyennes et populaires sont étranglées par la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation.


Le syndrome MACRON est en pleine débâcle.


Opportunisme – Le "en même temps" devenu "confusion"


Le "en même temps" de Macron était censé incarner une nouvelle manière de gouverner. Mais il s’est vite révélé être un opportunisme sans cap. Besoin de séduire la droite ? Une réforme des retraites imposée au forceps. Besoin de calmer la gauche ? Quelques promesses écologiques qui ne voient jamais le jour.


En cherchant à plaire à tout le monde, MACRON a fini par décevoir tout le monde. Après les législatives de 2024, il s’est retrouvé sans alliés, sans majorité, et sans direction claire. L’opportunisme a montré ses limites, laissant un président isolé, incapable de répondre aux attentes de son pays.


Néant – Une présidence sans vision


Enfin, le syndrome MACRON culmine dans le néant. Ni vision claire pour l’avenir, ni plan cohérent pour sortir le pays de la crise. Les réformes sont imposées avec brutalité, mais sans ligne directrice. Sur le plan écologique, les promesses sont restées des slogans. Sur le plan international, la France a vu son influence s’éroder, notamment en Afrique et en Europe.


Le néant, c’est ce qui reste lorsque toutes les manœuvres, tous les calculs, toutes les promesses vides se dissipent. Et aujourd’hui, la France avance sans cap, naviguant de crise en crise, tandis que le président s’accroche à son fauteuil comme un naufragé à une bouée percée.


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Conclusion : Une présidence à l’agonie


Le syndrome MACRON, c’est l’histoire d’un président qui a préféré les machinations aux ambitions, les compromissions à la transparence, et les opportunismes aux grandes idées. Machinations, Arrogance, Compromissions, Ruine, Opportunisme, Néant : voilà le bilan d’une présidence où tout a été pensé pour le court terme, au détriment de la grandeur de la France.


Docteur Woe est catégorique : ce patient est en phase terminale. Mais ne vous inquiétez pas, la politique française a toujours un remède… qui ressemble étrangement à une rechute.

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