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L'enfer de l'interventionnisme

Où l'on apprend que l'interventionnisme promet le paradis mais livre l’enfer.

L'enfer de l'interventionnisme

La Revue de l'Economie

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Interview du Docteur Woe


La Revue de l’Économie : Dr. Woe, le terme "interventionnisme" revient souvent dans vos discours. Pouvez-vous, pour commencer, nous définir ce concept ?


Dr. Woe : Mais bien sûr ! L’interventionnisme, c’est l’art de croire que l’État peut, par des pincées de lois, des saupoudrages de taxes et des bouffées de subventions, transformer l’économie en une douce symphonie. Dans les faits ? C’est une cacophonie.


C’est un système bancal, où la propriété privée existe encore en théorie, mais où l’État se mêle de tout, prétendant "corriger" le marché. Or, ce qui commence par une "petite intervention" finit via un cercle vicieux, en raz-de-marée réglementaire. L’interventionnisme n’est rien de moins qu’une transition douce vers le socialisme, un poison lent qui vous promet de vous guérir tout en accélérant votre agonie économique.


La Revue de l’Économie : Quelles sont les alternatives à cet interventionnisme ?


Dr. Woe : Trois systèmes économiques se disputent la scène mondiale :


Le capitalisme, où le marché est roi et où, surprise ! Ce sont les consommateurs, c’est-à-dire le peuple, qui décident de tout. Vous n’aimez pas un produit ? Il disparaît. Vous plébiscitez une innovation ? Elle triomphe. C’est une démocratie économique !


Le socialisme, où l’État s’arroge la responsabilité de produire, distribuer, et contrôler au nom d'une justice dite sociale. Le peuple lui est obligatoirement soumis, il n'y a pas de liberté et les résultats sont bien connus : des pénuries, des frustrations, et une grande pauvreté pour tous.


L’interventionnisme, ce compromis trompeur qui essaye de marier le meilleur des deux mondes, mais finit par hériter du pire : les distorsions du marché sans l’efficience capitaliste, et les frustrations bureaucratiques et les privations de liberté de l’ordre socialiste.


Le capitalisme libère l’individu, le socialisme l’asservit, et l’interventionnisme le désoriente. Et ça, mes amis, ça n’a jamais créé de prospérité.


La Revue de l’Économie : Vous affirmez que l’interventionnisme est autodestructeur. Pourquoi ?


Dr. Woe : Parce que chaque intervention de l’État, qu’elle soit bien intentionnée ou non, crée des déséquilibres. Ces déséquilibres, bien sûr, appellent de nouvelles interventions pour "réparer" les dégâts. Vous voyez le cercle vicieux ?


Prenons l’exemple des loyers. L’État décide de plafonner les prix pour "protéger" les locataires. Qu’arrive-t-il ? Les propriétaires, découragés, arrêtent d’investir dans l’immobilier ou de rénover leurs logements. Résultat : une pénurie de logements décents. Et que fait l’État ? Il impose des quotas, des contrôles supplémentaires, et se retrouve bientôt à gérer un parc immobilier délabré.


Chaque intervention détruit un peu plus le fonctionnement naturel du marché, jusqu’à ce que tout s’effondre. Et devinez qui paye la note ? Toujours le peuple.


La Revue de l’Économie : Comment fonctionne ce cercle vicieux ?


Dr. Woe : C’est d’une simplicité désarmante.


L’État identifie un problème supposé, souvent un "échec du marché". Disons, par exemple, que les prix de l’énergie montent en flèche.

Il intervient, avec des plafonds de prix ou des taxes punitives sur les producteurs.

Les conséquences imprévues arrivent : pénuries, gaspillage, désinvestissement des producteurs.

L’État réagit avec une nouvelle intervention : rationnements, subventions, régulations encore plus lourdes.


Et voilà, vous avez un joli cocktail d’inefficacité et de frustration. À force d’étouffer les signaux du marché, on arrive à une économie entièrement contrôlée, où le seul moteur est la directive bureaucratique. Vous avez demandé un monde gris, sans innovation ? Le voici.


La Revue de l’Économie : Quels sont les outils préférés de l’interventionnisme ?


Dr. Woe : Ah, l’État a tout un arsenal !


Les taxes punitives, qui étranglent l’innovation et pénalisent les entreprises les plus productives. Taxez un secteur comme l’énergie, et regardez-le dépérir.

Les subventions, qui transforment les entreprises en mendiants, dépendants de l’argent public plutôt que de leurs clients.


Les régulations, ces monstres bureaucratiques qui immobilisent l’économie dans une jungle d’interdictions et de contraintes. Vous en avez un bel exemple avec la PAC.

Ces outils, censés protéger le peuple, finissent par l’asphyxier. Au lieu de servir, ils entravent ; au lieu de libérer, ils enchaînent.


La Revue de l’Économie : Comment reconnaître les symptômes d’un État interventionniste ?


Dr. Woe : Excellent diagnostic à poser ! Regardez autour de vous. Voici les principaux symptômes :


Une bureaucratie tentaculaire : Quand il vous faut remplir trois formulaires pour ouvrir un stand de limonade, c’est un signe ! Plus l’État crée de règles, plus il vous encercle.


Des taxes et des prélèvements sans fin : Si une part importante de vos revenus file dans des caisses publiques pour financer des projets douteux, c’est que l’État a mis les deux pieds dans l’interventionnisme.


Des prix artificiels : Si vous voyez des prix plafonnés ou des produits rationnés, vous savez que le marché est manipulé et que des pénuries sont à l’horizon.


La paralysie économique : Un marché où les entreprises peinent à innover ou à croître est souvent le symptôme d’une régulation excessive et d’un climat d’incertitude créé par l’État.


Et souvenez-vous, plus l’État s’immisce, plus il devient coercitif. Ce qui commence par des conseils finit en obligations, et ce qui commence en obligations finit en sanctions.


La Revue de l’Économie : Quels sont les impacts de ce système sur les citoyens ?


Dr. Woe : Les citoyens, hélas, sont toujours les victimes finales. Voici les principaux dégâts :


Un gaspillage massif de ressources : En faussant les signaux du marché, l’État conduit à une allocation inefficace des ressources. Ce gaspillage augmente le coût de tout, et devinez qui paye ? Vous.

Exemples : la route solaire, les centrales nucléaires.


Des prix élevés : Les inefficacités créées par l’interventionnisme augmentent le coût des biens et services, et le peuple, déjà écrasé par les impôts, subit une double peine.


La perte de liberté : L’État devient le maître absolu. Il restreint les choix, impose des directives, et réduit les citoyens à de simples exécutants de sa volonté.


En somme, l’interventionnisme promet le paradis mais livre l’enfer.


La Revue de l’Économie : Vous mentionnez souvent que le capitalisme est intrinsèquement démocratique. Pourquoi ?


Dr. Woe : Parce que dans le capitalisme, le vrai patron, c’est le peuple. Chaque euro dépensé est un vote. Chaque achat ou non-achat envoie un signal au marché. Les entreprises doivent plaire au consommateur ou mourir. C’est une démocratie économique, où le pouvoir appartient aux citoyens.


Dans un système socialiste ou interventionniste, c’est l’État qui devient le patron. Les choix du peuple sont remplacés par les décisions d’une poignée de bureaucrates. Et plus l’État avance dans cette direction, plus il devient coercitif, imposant ses décisions par la force. Ce n’est plus une démocratie, mais une tyrannie économique.


La Revue de l’Économie : Comment éviter cet engrenage ?


Dr. Woe : En limitant l’intervention de l’État à ses fonctions régaliennes : protéger les droits de propriété, garantir la sécurité, et faire respecter les contrats. Le reste appartient au marché.


Le marché n’est pas parfait, mais il est infiniment plus adaptable et intelligent qu’une bureaucratie. Les signaux des prix, guidés par la souveraineté des consommateurs, sont la meilleure boussole pour une société prospère.


La Revue de l’Économie : Un dernier mot ?


Dr. Woe : Oui. L’interventionnisme, mes chers amis, c’est l’art de jouer au médecin sans diplôme. Plus l’État intervient, plus il détruit la liberté, la prospérité, et la dignité du peuple.


Souvenez-vous : là où le capitalisme respecte et sert le peuple, l’interventionnisme le bride et le soumet. Ne laissez pas l’État devenir votre maître. Vous méritez mieux.

Sources et références académiques

Les interviews du Docteur Woe s'appuient sur de nombreux ouvrages académiques et études d'experts que vous pouvez découvrir. Bonne lecture !

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